PROCEDURES SIMPLIFIEES DE RECOUVREMENT ET DES VOIES D’EXECUTION

DJOGBENOU, Joseph.- L’exécution forcée, droit OHADA : 2ème Edition.- Cotonou : CREDIJ, 2011.- ISBN : 978-99919-387-2-1.- 338 p.

Résumé : Intervenant après 13 ans de pratique des voies d’exécution au moyen, pour une part considérable, de l’Acte uniforme relatif à l’organisation des procédures simplifiées de recouvrement et des voies d’exécution, et 5 ans après la première édition (L’exécution forcée, législation béninoise, droit OHADA, éd. Juris Ouanilo, 2006), ce manuel, publié par les éditions CREDIJ, a tenté de formuler des réponses théoriques qui fondent la pratique de l’exécution forcée au sein de l’espace OHADA. Il est à jour de l’actualité jurisprudentielle, notamment celle de la CCJA et met l’accent sur les attentes de réforme dans cette matière. Le droit, en soi, poursuit une double finalité : la justice et l’équité. Sa réalisation est alors une quête, un cheminement. Et le recours à l’exécution forcée est l’un des sillons vers la réalisation concrète du droit, c’est-à-dire l’un des instruments de la quête de la justice et de l’équité. La présente étude ne saurait donc être considérée comme un achèvement, bien au contraire, c’est une série d’interrogations sur la pratique de cette matière en Afrique. »

SABA Apollinaire A. de.- La protection du créancier dans la procédure simplifiée de recouvrement des créances civiles et commerciales : droit OHADA et pratiques européennes : 2ème Ed.-Paris : Global Finances Securities, 2010.- ISBN : 2-914567-05-7.- 406 p.
Résumé : Le créancier qui entame la procédure simplifiée de recouvrement est exposé à des complications processuelles qui tiennent au risque de prescription de la créance, au risque de contestation abusive, au risque de nullité du titre injonctif, au risque de faillite du débiteur, au risque d’inexécution du titre exécutoire, surtout dans les affaires transfrontalières. Face à ces risques non exhaustifs, les avocats, les huissiers, les juristes d’entreprises, les banques, les compagnies d’assurances et les sociétés commerciales qui sont les premiers utilisateurs de cet instrument, doivent être précautionneux. L’ouvrage les y aide en cartographiant, à chaque étape de la procédure, les pièges et en indiquant la stratégie contentieuse à adopter pour les circonscrire. Cette deuxième édition s’interroge également sur la manière dont d’autres Etats ou organisations régionales ont résolu les problèmes qui se posent aujourd’hui aux Etats de l’OHADA. L’étude explore à cette fin, le droit allemand, le droit italien, le droit belge, le droit espagnol (…). Les instruments communautaires européens de lutte contre les défauts de paiement constituent aussi un nouveau champ d’investigation car, ils abordent des problèmes qui ont échappé au législateur de l’OHADA, notamment ceux qui touchent au besoin de déjudiciarisation, de simplification de la procédure et à la libre circulation des titres exécutoires dans l’espace OHADA. Cette analyse prospective, doublée des enseignements de la pratique, permet de mettre en évidence les « Best pratics » et les réformes nécessaires pour faire de la procédure simplifiée de recouvrement un instrument efficace de lutte contre les solvens caractériels.

POUGOUE, Paul-Gérard.- La saisie immobilière dans l’espace OHADA.- Yaoundé : PUA, 2010.- 978-9956-444-62-6.- 239p.

Résumé : En mettant en relief les particularités de la saisie immobilière dans le cadre des procédures collectives, en prenant en compte les règles régissant les régimes matrimoniaux, les sûretés et les successions, la présente édition rend compte, à la lumière aussi bien de la Jurisprudence nationale des Etats parties que de celle de la Cour Commune de Justice et d’Arbitrage qu’elle passe en revue, de la délicatesse de cette matière dont la mise en œuvre est la traduction concrète de l’attractivité et de la dynamique du Droit OHADA en général et des voies d’exécution en particulier. Si la prise en compte de la condition du saisi et de la situation juridique du bien est déterminante pour le succès de la procédure, il reste que la construction prétorienne est encore assez controversée devant les juridictions nationales, l’apport de la CCJA faisant parfois l’objet de résistances. Pourtant, la sécurité judiciaire tient à l’unité de la Jurisprudence communautaire dont la conduite incombe incontestablement et exclusivement à la CCJA. Les auteurs ne se contentent pas d’exposer, ils critiquent, prennent courageusement position et proposent des solutions concrètes. L’analyse est complétée d’une part par des exemples d’actes de procédures, d’autre part par des réflexions générales sur la considération entre la législation OHADA et les règles internes de procédure civile.

GATSI, Jean- Code du recouvrement et des Voies d’exécution, commenté et annoté.- Douala : Editions Presses Universitaires Libres, 2011.- 132 p.
Résumé : Cet ouvrage contient l’Acte uniforme OHADA sur les procédures simplifiées de recouvrement et des voies d’exécution commenté et annoté. Et une importante bibliographie relative au recouvrement.

ASSONTSA, Robert.- Le juge et les voies d’exécution depuis la réforme OHADA.- Lille : ANRT, 2009.- 517 p.
Résumé : L’entrée en vigueur, le 10 juillet 1998, de l’AUPSRVE marque un nouveau tournant pour l’institution judiciaire en droit africain de l’exécution forcée. A côté de multiples autres juges pouvant intervenir dans cette matière, un juge spécial , le juge de contentieux de l’exécution suivant l’appellation que lui donne la loi camerounaise n°2007/001 du 19 avril 2007 instituant le juge du contentieux de l’exécution, est crée par l’AUPSRVE. Depuis cette date, il conserve en cette matière une place tant normale qu’éventuelle. D’une part, il autorise les voies d’exécution au travers du titre exécutoire et de l’ordonnance, participe à leur conduite en réglant les préalables nécessaires soit pour les stopper, soit pour clarifier le contenu de l’exécution et mettre en place le décor de la vente dont il se charge de la branche immobilière. D’autre part, il règle les incidents, expressément prévus ou non, qui naissent éventuellement à l’occasion de l’exécution forcée et ce, suivant une procédure contentieuse qui reste à définir ou à clarifier. L’objectif de sécurité́ judiciaire et finalement, d’attrait des investisseurs qui est, entre autres, assigné à ce renouveau, connait une réelle amorce. Mais pour soutenir cette avancée ou, au moins, en pérenniser les acquis, l’office du juge en droit africain des voies d’exécution nécessite une reconfiguration dans de multiples directions. L’obscurité́ qui règne encore sur son identification, le champ et sa procédure d’intervention, risque de constituer un frein à l’ambition d’harmonisation du législateur communautaire africain.